Trello, un outil visuel d’organisation très efficace

Trello est un outil visuel pour organiser vos notes, idées, projets et fonctionne en mode panneau. Vous avez la possibilité de créer une page, cette page comportera des listes et vous pourrez insérer des cartes dans ces listes. Ces cartes seront enrichies par des images, des liens, des fichiers, un rappel automatique ou une checklist. A noter qu’il est possible de mettre des labels à vos cartes.

Trello est un outil collaboratif puissant : il possible de partager vos pages et tableaux, de travailler en équipe sur les pages et de commenter les cartes de vos collaborateurs.

L’intérêt ? Créer une organisation visuelle de vos missions et objectifs personnels et professionnels, individuels ou collectifs.

Dans l’exemple ci-dessus, il s’agit d’une page créée pour repeindre une cuisine. Quatre listes ont été insérées, Idées, A faire, En cours et Terminé. Ainsi, vous pouvez ajouter de la matière et la faire évoluer dans vos cartes selon l’avancée de vos projets, c’est-à-dire les faire glisser d’un liste à l’autre.

L’organisation de panneau la plus classique est appelée Kanban avec les cartes To do, In progress, Done, comme ci-dessus. C’est l’outil idéal pour la gestion de projets et de suivi de taches en créant des pages mensuelles ou hebdomadaires.

Dans le cas d’une recherche d’emploi par exemple, Trello est très utile : vous pouvez vous appuyer sur les listes suivantes, Offre repérées, Offres répondues, Entretien à venir. Les cartes comporteront les titres de l’annonce et le lien pour répondre, avec un rappel pour ne pas louper une date limite.

Vous partez en voyage ? Créez une page avec une colonne pour les hôtels envisagés, une deuxième colonne pour les visites et activités à faire, une troisième colonne pour les restaurants…etc

Vous travaillez en équipe et vos collaborateurs ont des projets en cours ? Il est possible de créer une page par collaborateur qui mettra à jour l’avancée de son travail.

Accessible sur toutes les plateformes, Trello vous suit partout et vous permet de mettre à jour vos progrès dans l’atteinte de vos objectifs.

Dans le cloud, personne ne vous entendra crier

Définition de base du mot cloud (infonuagique en français) : l’ordinateur de quelqu’un d’autre.


Nous apprenons ce jour qu’une cyberattaque en Allemagne a permis de récupérer les données de centaines de personnalités allemandes.

Le groupe hôtelier Marriott a révélé que les données concernant 5 millions de passeports ont été dérobées de ses serveurs informatiques.

Ces évènements rappellent sans cesse que dans le cloud, rien n’est définitivement protégé. Que ce soit par l’action de pirates informatiques, un·e employé·e décu·e ou une simple erreur humaine, ce qui se trouve sur des serveurs informatiques privés peut à tout moment se retrouver dans la nature, révélé au public.

Yahoo, Orange, Ebay, Facebook, Domino’s Pizza, la Banque Centrale Européenne… toutes les organisations ont été ou seront hackées. Et il en va de même pour nous.

Ce n’est qu’une question de temps avant de voir toutes ou partie de nos données privées être volées, voir exposées publiquement.

Faut-il réfléchir à ce que nous envoyons en ligne via nos ordinateurs et par téléphone ? Pour ma part, je pense que oui.

J’ai bien conscience que l’éparpillement de nos données numériques dans le cloud est obligatoire : par le biais du e-commerce généralisé, par la numérisation des échanges administratifs et par l’utilisation de nombreux outils de conversation (email, SMS, Whatsapp, Snap, Skype, Messenger..). Nous stockons des bouts de nos vies sur les ordinateurs de tierce personne en partant d’un principe simple : la confiance inconsciente que nous leur faisons.

Or, chaque acteur numérique n’est pas un coffre-fort. Il faut donc se préparer mentalement à perdre ou plutôt à partager nos données involontairement.

Ce qui m’amène à mon deuxième point : limiter ce partage de données privées, voir intimes. Je pense particulièrement à l’épisode du Fappening qui a vu les photos intimes de célébrités féminines révélées au monde entier en août 2014 après le hack du service de stockage d’Apple, iCloud.

Internet n’est pas un lieu privé, même si certains canaux en donnent l’illusion, comme Snapchat où la jeunesse se réfugie pour échapper aux regards des parents, et ne le sera jamais.

La difficile leçon de cette histoire peut se résumer de façon suivante : faites ce que vous voulez, dans le contexte que vous voulez mais ne mettez rien en ligne de compromettant. Que ce soit des choses intimes, sexuelles, votre futur plan de domination du monde ou tout le mal que vous pensez de votre manager, ne mettez rien en ligne. Jamais.

– Damien

PS : les plus fidèles d’entre vous reconnaîtront le titre de ce billet que j’avais utilisé sur un précédent blog

Ce que le jeu de rôle m’a apporté professionnellement

Loisir plutôt mal vu dans les années 80-90, le jeu de rôle est aujourd’hui à la mode dans les jeux vidéos et est complètement démocratisé.

Que ce soit pour faire découvrir un métier, pour résoudre certains problèmes quotidiens rencontrés en milieu professionnel [1] [2] ou tout simplement mieux former ses salariés, le jeu de rôle est devenu un outil incontournable dans le monde de l’entreprise. Pour ma part, le jeu de rôle a démarré très tôt, c’est-à-dire en 6ème avec un camarade de classe qui m’avait fait découvrir l’Oeil Noir, un jeu de rôle dans un univers médiéval-fantastique. Lecteur assidu de Strange, Special Strange et autres Récits Complets Marvel, je complétais mon univers rôlistique cette année là avec le jeu Marvel Super Heroes dont 80% des livres étaient en anglais. Puis mes goûts ont évolué et j’ai joué et fait jouer à des dizaines de jeux différents pendant trois décennies.

Que m’a donc apporté le jeu de rôle ?

Lecture, culture et ouverture.

C’est par la lecture que tout commence : il faut lire et lire encore. Le jeu de rôle a commencé avec de petits livrets de 60 pages avec l’Oeil Noir pour aller vers des pavés de 300 pages pour des jeux plus complets, avec de nombreux suppléments. La découverte d’un univers stimulant me poussait également à compléter mes lectures : que ce soit par des romans classiques ou des romans plus ludiques à base de science-fiction, de cyberpunk, de fantastique… Me viennent à l’esprit les exemples suivants : j’ai lu La Pierre et le Sabre en découvrant le jeu Le Livre des Cinq Anneaux, les romans d’Anne Rice en découvrant le jeu Vampires et j’ai acquis des connaissances sur l’Histoire et certaines cultures africaines, asiatiques et amérindiennes parce que nous avions décidé entre ami.e.s de jouer à une version maison de Highlander.

Etre créatif, original et écrire

Mon parcours dans le jeu de rôle m’a très souvent mis dans la posture du maître de jeu : celui qui propose une histoire, autrement appelé le conteur. J’ai passé de nombreuses heures à imaginer des intrigues, des rebondissements et du drame. J’ai beaucoup écrit et décrit des personnages, des lieux et des situations (voir beaucoup dessiner à l’époque aussi !). Je vois le jeu de rôle comme quelque chose de vivant. Il faut tenir en haleine une tablée de trois, quatre voir cinq joueurs et joueuses. Il faut également savoir proposer des choses originales (ou en tout cas les orchestrer comme telles) pour faire vivre un scénario.

Ecouter, parler et improviser

On ne joue pas seul au jeu de rôle (et pas vraiment derrière un écran d’ordinateur non plus). J’ai donc naturellement été vers les autres et d’autres sont venus à moi. On travaille les rapports sociaux. Il faut être à l’écoute des personnes qui jouent avec vous pour connaître leurs envies, leurs motivations et ce qu’ils apprécient. On développe son empathie. J’ai à cette occasion appris à parler en public, à m’exprimer clairement, à reformuler, à convaincre, à négocier, à confronter des idées et des opinions. Parler en public est devenu tout simplement naturel.

Et surtout, j’ai appris à improviser ! Le jeu de rôle est une excellente école pour cela. La liberté d’action étant quasi infinie, les joueurs font preuve d’imagination eux aussi pour résoudre les énigmes et contraintes proposées, ce qui emmène parfois votre histoire de conteur loin de ce que vous aviez prévu au début. Dans ces cas là, les maîtres-mots sont adaptation et improvisation. C’est un exercice mental devenu une seconde nature chez moi grâce à ces expériences passées.

Apprendre l’anglais

Comme expliqué plus haut, je m’étais passionné dès la 6ème par un jeu publié presque uniquement en anglais. Alors le Harrap’s est devenu mon meilleur compagnon. J’ai traduit, lu et annoté des centaines de pages et je suis devenu incollable sur la vie des super-héros Marvel par rebonds ! Ah, si j’avais eu un outil comme Evernote à l’époque, cela m’aurait tellement simplifié la tache… Bref, la rencontre avec ce jeu en anglais a été une chance extraordinaire pour l’époque et m’a servi tout au long de ma scolarité et de ma carrière professionnelle.

Le jeu de rôle a été une chance

Pour conclure, je dirais que le JDR a été une chance. J’ai fait de belles rencontres, qui durent encore à ce jour pour certains et certaines. J’ai beaucoup appris, dans de nombreux domaines : culture, littérature, Histoire, philosophie…

Actuellement, je ne pratique plus le JDR par manque de temps (le mien et celui des joueurs et joueuses qui m’entourent) mais je n’ai pas complètement abandonner ce loisir : j’achète et lis régulièrement ce qui sort afin de soutenir l’édition rôlistique et continuer à me faire plaisir avec une lecture ludique.

Inutile de dire que tous ces acquis personnels m’ont servi et me servent dans mon quotidien professionnel.

Et de votre côté, vous avez eu l’occasion de tester le jeu de rôle ?

Le navigateur internet Firefox et son éco-système

Le navigateur internet Firefox est aujourd’hui bien plus qu’un simple navigateur. Petit à petit, s’agrègent de nouveaux services à son univers.

Pour rappel, Firefox est l’un des derniers navigateurs libre et ouvert développé par une fondation et proposant son propre moteur de rendu.

Je vais aborder les trois points ci-dessus :

  • Un logiciel libre permet d’avoir intégralement accès à son code source, à apprendre comme il fonctionne et avoir la possibilité de le modifier. Firefox s’est fixé l’objectif de ne pas espionner ses utilisateurs.
  • Le fait d’appartenir à une fondation permet d’avoir un but plus philosophique que commercial. C’est avec un mode de pensée de partage et de collaboration que Firefox est développé même si la survie financière et économique est importante. Rappel : une fondation est une organisation non lucrative ou à lucrativité limité. L’argent gagné est obligatoirement réinvesti dans sa mission sociale.
  • Le moteur de rendu est l’outil pour vous faire voir les pages internet. C’est la façon de Firefox de vous faire voir internet. Son moteur s’appelle Gecko.

Firefox propose des services très intéressants autour de son navigateur. Celui que j’utilise au quotidien est Pocket. Ce service permet de mettre de côté les articles que vous rencontrez sur le net pour les lire plus tard. Il est tout à fait possible de synchroniser ce service sur votre tablette ou votre téléphone portable.

Firefox

Sont arrivés récemment Send permettant de partager des fichiers en ligne plutot que via votre boite email, Lockwise pour gérer ses mots de passe en ligne et Monitor pour détecter une fuite de données de vos adresses emails.

En conclusion

Firefox est bien plus qu’un navigateur pour aller de pages en pages sur le net. C’est une façon d’appréhender le numérique avec des valeurs d’ouverture et de transparence, via son code source libre et ouvert, et de collaboration et lucrativité limitée, avec son modèle abrité dans une fondation.

C’est en clair l’opposé d’un navigateur comme Google Chrome qui est une fenêtre commerciale pour permettre à la firme étasunienne de traquer la vie privée de ses utilisateurs et de créer des profils publicitaires pour les revendre à des clients. Rappel : 88% du chiffre d’affaires de Google, c’est de la vente de publicité, on ne parle de technologie ou de matériel. En clair, Google est un régie publicitaire planétaire.

La fondation Mozilla vous propose un tutoriel pour passer en quelques minutes de Chrome à Firefox : https://www.mozilla.org/fr/firefox/switch/ alors lancez-vous !

Le RGPD n’empêchera pas une nouvelle affaire Facebook / Cambridge Analytica.

Le Règlement Général sur la Protection des Données est donc maintenant lancé en Europe et s’applique au traitement des données personnelles.

Le RGPD a pour but de responsabiliser ceux qui collectent les données personnelles, les dévoreurs de données type Google et Facebook, permettre aux individus d’exercer leur droits sur leurs données et donner un pouvoir de contrôle à la CNIL.

Nous avons tous reçus de nombreux emails de la part des sociétés qui ont accès à nos données personnelles afin de nous prévenir du changement de leurs Conditions Générale d’Utilisation (CGU). Puis en se connectant au service concerné, Gmail, Twitter, Tumblr ou Deezer (etc..), vous avez eu un message vous avertissant de l’entrée en vigueur du RGPD.

Exemple de message lors de l’entrée en vigueur du RGPD pour l’application Deezer. J’ai donc eu le choix de dire ce que j’étais prêt à partager avec Deezer ou pas.

De manière générale sur internet, la collecte de nos données personnelles s’opèrent de deux façons.

Par les cookies qui sont stockés plus ou moins longtemps sur nos machines. Pour rappel, ces cookies sont des traqueurs générés lors de passage sur un site internet. Ils sont de type impersonnel, parce qu’ils ne sont pas liés personnellement à moi, par exemple, ils ne sont pas nominatifs. Ils permettent de connaître nos centres d’intérêts et nos potentielles intentions d’achat. Si je vais sur le site Darty, hop, un cookie Darty se colle sur mon PC. Peuvent apparaitre lors de mes prochaines visites sur internet des publicités pour Darty. Dans mon cas, ces publicités n’apparaitront pas, j’utilise uBlock Origin et un nettoyeur de cookies, Cookies Self Destruct.

La deuxième façon de « se faire collecter ses données personnelles » et qui est plus puissante est l’utilisation d’identifiants nominatifs, tels que ceux utilisés par Facebook ou Google. Afin d’utiliser leurs services, vous devez être connectés à leurs serveurs. Les données collectées sont bien plus lourdes que le simple cookie de navigation. Tout y passe : age, nom, prénom, « likes », posts écrits, photos partagées, groupes suivis… Bref, tout ce que vous ferez sur leur sit, ainsi que tout ce que vous ferez sur internet, tant que vous resterez connectés avec votre identifiant Facebook ! Et là où le cookie est temporaire, parce qu’on peut l’effacer sans problème en vidant son historique de navigation en deux clics, le compte Facebook est lui sans limite temporelle. Vous avez crée un compte il a y 10 ans : Facebook a une connaissance plus intime de vous que… vous-même et aura un profil parfait de son utilisateur. D’où l’intérêt de se déconnecter de FB quand on a fini de sa visite sur le réseau social. C’est le strict minimum que peu de gens font parce qu’il faut par suite ré-entrer identifiant et mot de passe, trop dur, n’est-ce pas ?

Ainsi, le problème de l’utilisation malfaisante de vos données n’est certainement pas empêché par le RGPD, que ce soit le profilage massif ou l’utilisation de vos données à des fins de manipulation. Il aurait été plus intéressant d’empêcher le stockage de nos données sur une longue période par exemple mais ce serait tuer le modèle économique de Facebook ou Google qui ne vivent que de la publicité (voir les camemberts de cette page), donc des données de leurs utilisateurs…

PS : et ça n’empechera pas Facebook et Google de faire ce qu’ils veulent : Android et les applications de Facebook déjà accusés de non-respect du RGPD

Les cookies, ça se mange !

Et oui, une recette de cookies ! Mais pourquoi donc ? Et bien pourquoi pas !

Les cookies sont des êtres mal aimés sur nos ordinateurs, ils nous suivent partout et permettent de traquer nos habitudes. Vous l’aurez compris, je préfère la version alimentaire

Il faut mélanger les ingrédients suivants, dans l’ordre, pour obtenir environ 30 cookies :

  • 150 grammes de beurre ramolli.
  • 180 grammes de sucre
  • 260 grammes de farine
  • 1/2 sachet de levure
  • 1 oeuf
  • 60 grammes de chocolat et 60 grammes de noisettes à casser en pépites. Sans noisette, ça fonctionne aussi.

Laissez reposer une demi heure au frigo. Faites ensuite de petites boules, mettre au four à 200° pendant 7 min. Et voilà

Avant d’enfourner.

damien delurier

7 minutes plus tard

Pourquoi encourager le logiciel libre dans les associations ?

Ce billet est une prise de notes de la conférence de Pierre Yves Gosset, membre de Framasoft, lors des 15èmes Journées du Logiciel Libre (Lyon) le samedi 12 avril 2014.

En voici une version améliorée avec ma vision du numérique et mes pratiques associatives des dix dernières années.


Définir le libre : ce sont des valeurs que partagent le monde associatif.

1) utiliser
2) étudier
3) partager
4) modifier

L’image utilisée est celle de la recette de cuisine, que nous utilisons, que nous pouvons étudier, que nous pouvons partager et que nous pouvons modifier.

Le monde associatif et le logiciel libre sont habitées par la même vision du monde : celle d’améliorer les choses et de les partager, sans s’approprier une réussite.

Définir le cloud (infonuagique en français)

Le cloud est un mot à la mode et utilisé à toutes les sauces. La définition sera la suivante : utiliser des serveurs distants pour stocker et traiter vos données personnelles et numériques. En plus clair : vous utilisez l’ordinateur de quelqu’un à distance pour stocker à vos données et informations.

Utiliser des entreprises comme Google et Facebook pour son association ?

1) il y a un problème du tracking permanent de ce que vous faites sur internet de leur part.
2) on ne change pas de modèle de consommation : tout en haut, quelqu’un décide ce que vous verrez sur votre écran.
3) on sous-traite ses propres données : on devient dépendant de solutions extérieures.
4) on sous-traite sa vie privée : elle est entre les mains d’une société extérieure. Qu’en est-il de la collecte et de l’exploitation de vos données et de celles de vos adhérents ? Personne ne sait.

Et mon association dans tout ça ?

1) vous ne maîtrisez pas ces services cloud. Du jour au lendemain, le service que vous utilisez peut devenir payant, le service peut radicalement changer, voir pire, les données peuvent être perdues.

2) vous imposez vos choix à d’autres personnes. Elles devront se connecter à ces services, et peut être même créer un compte à ce service, sans avoir le choix.

Les solutions ?

1) pour éviter que les membres de votre association et les visiteurs ne soient traqués en se rendant sur votre site, il faut enlever les publicités : mais quid de cette potentielle rentrée d’argent ?

2) les visiteurs du site doivent passer a une économie de la contribution, pas seulement consommateur, en faisant des dons à votre site.

3) héberger soi-même ses données, cela ne coûte pas nécessairement cher.

4) ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier en utilisant un seul et même fournisseur de services pour tout (email, agenda, stockage de fichiers, réseau social, base de données d’adhérents…)

5) s’informer, se former pour comprendre ce qu’on utilise.

6) être conscient des traces que nous laissons sur internet selon les services utilisés.

7) utiliser les bons outils, libres de préférence.

Six conseils pour écrire de John Steinbeck

Lors de la rédaction d’un document, nous pouvons être confrontés au manque d’inspiration, à la peur de la feuille blanche ou l’insatisfaction de ce que l’on est en train de rédiger.

L’écrivain américain John Steinbeck a donné six conseils pour écrire.

Que ce soit pour la rédaction d’un article, d’un roman ou d’un document professionnel, ces conseils peuvent vous aider.

1. Abandonnez l’idée que vous finirez un jour. Perdez le comptage des 400 pages visées et écrivez juste une page par jour, cela aide. Ainsi, quand vous aurez fini, vous serez toujours surpris.

2. Écrivez librement et aussi rapidement que possible et mettez sur les choses papier. Ne corrigez pas ou ne réécrivez pas tant que tout n’est pas jeté sur le papier. Réécrire lors du processus est une excuse pour ne pas avancer. Cela interfère avec le flot et le rythme qui ne peuvent provenir que d’une association inconsciente avec le sujet.

3. Oubliez votre auditoire habituel. En premier lieu, un auditoire sans nom et sans visage va vous effrayer et en second lieu, contrairement au théâtre, cette auditoire n’existe pas. Dans l’écriture, votre auditoire est un lecteur seul. Je trouve que cela peut quelques fois aider de penser à quelqu’un, une personne réelle que vous connaissez ou une personne fictive que vous imaginez, et écrire pour elle.

4. Si une scène ou une section prend le dessus sur vous et que vous pensez qu’il est nécessaire de l’inclure, passez votre chemin et continuer. Quand vous aurez fini d’écrire, vous pourrez revenir sur cette scène et peut être vous rendrez vous compte que le problème vient du fait que cette partie ne devrait pas être là.

5. Attention à la scène qui est chère à vous yeux, plus chère que le reste. Elle paraîtra souvent hors de propos.

6. Si vous utilisez des dialogues, prononcez-les à voix haute quand vous les écrivez. Ainsi ils auront la tonalité de la parole.

Texte original

1. Abandon the idea that you are ever going to finish. Lose track of the 400 pages and write just one page for each day, it helps. Then when it gets finished, you are always surprised.

2. Write freely and as rapidly as possible and throw the whole thing on paper. Never correct or rewrite until the whole thing is down. Rewrite in process is usually found to be an excuse for not going on. It also interferes with flow and rhythm which can only come from a kind of unconscious association with the material.

3. Forget your generalized audience. In the first place, the nameless, faceless audience will scare you to death and in the second place, unlike the theater, it doesn’t exist. In writing, your audience is one single reader. I have found that sometimes it helps to pick out one person — a real person you know, or an imagined person and write to that one.

4. If a scene or a section gets the better of you and you still think you want it — bypass it and go on. When you have finished the whole you can come back to it and then you may find that the reason it gave trouble is because it didn’t belong there.

5. Beware of a scene that becomes too dear to you, dearer than the rest. It will usually be found that it is out of drawing.

6. If you are using dialogue — say it aloud as you write it. Only then will it have the sound of speech.

Dix raisons pour ne plus regarder la télévision (et les écrans en général)

1. la télévision influence votre façon de voir le monde
La télé donne un portrait orienté de la réalité : si un reportage parle de votre métier, il y a fort peu de chance que vous vous retrouviez dans le portrait décrit. Imaginez ça pour tous les autres métiers. Trop de télévision va créer une désillusion sur le monde qui nous entoure. Les attentes de romantisme ou d’amour dépeintes à la télévision ne se retrouvent que très rarement dans la réalité.

2. la télévision influence vos habitudes de consommation
Si vous pensez être immunisé (ou être assez intelligent) pour résister au pouvoir de la publicité, vous vous trompez. Les entreprises ne dépensent pas des milliards en espérant vous influencer. Elles dépensent des milliards parce qu’elles savent qu’elles vous influencent. Des entreprises utilisent toutes les données possibles pour influencer vos actions et pensées.

3. la télévision vous éloigne des gens qui vous entourent
Les personnages de la télévision ne sont pas réels. Ils sont pensés dans un bureau et la vie leur est donnée sur un bout de papier. Inversement, vous êtes entourés tous les jours par des personnes réelles avec une vraie vie. Ces personnes font face à de vrais problèmes. Ils ont besoin de vous et vous avez besoin d’eux.

4. La télévision vous dérobe votre énergie mentale
Quand la télévision est allumée, votre concentration est tenue en otage. Votre énergie mentale est vidée par l’écran et votre capacité de contrôle est annulée. Vous êtes absorbé par l’écran.

5. la télévision vous coûte de l’argent
Les Américains dépensent plus de 6 milliards par an pour payer l’électricité de leurs postes de télévision. Rajoutez à cela le coût d’abonnement à des chaînes payantes, des DVD, des périphériques…. et on commence à parler de beaucoup d’argent.

6. la télévision annule votre pensée rationnelle
La TV sur-simplifie la réalité. Elle présente les sujets importants en quelques minutes et tout est joliment présenté. Cela vous conditionne à tort à penser que la plupart des problèmes peuvent être réglés simplement et facilement en 60 minutes ou moins. La télévision doit donner du contenu facilement ingérable, ce qui nuit forcément à la description d’une réalité vécue ou aux nuances à faire découvrir.

7. la télévision est mauvaise pour votre santé
De nombreuses études établissent des parallèles entre un excès de télévision et obésité. Rester immobile pendant des heures dans un canapé est mauvais pour votre organisme.

8. la télévision amène à moins de satisfaction dans la vie
Selon une étude du Journal of Economy Psychology, les téléspectateurs souffrent d’une satisfaction générale inférieure à leurs concitoyens, à de grandes aspirations matérielles et à plus d’anxiété vis-à-vis de la société.

9. la télévision amène à moins de sexe
Les couples qui regardent la télévision dans la chambre divisent par deux le nombre de rapports sexuels comparés à ceux qui n’ont pas de TV dans leur chambre.

10. la télévision empêche les opportunités
L’Américain moyen regardait la TV en moyenne 5.1 heures par jour en 2009. C’est du temps que vous auriez pu prendre pour faire de l’exercice, manger un repas avec des êtres humains, vous amuser, profiter de la nature, méditer, s’adonner à un loisir, lire un livre ou rêver.

Comme vous l’aurez remarqué, ce constat s’applique aux téléphones, aux tablettes et aux ordinateurs. Combien d’échanges humains sont subordonnées aux notifications d’un téléphone ou du visionnage d’une série en mode binge watching/visionnage boulimique ? C’est une des questions que je me pose. En plus de détruire notre concentration, les écrans, de manière générale, nous enferment et nous coupent du monde si nous les laissons nous dominer.

Pour retrouver une certaine liberté, il faut s’imposer une discipline :

  • Couper les écrans en présence d’enfants.
  • Prévoir de regarder la télé à certaines tranches horaires (ex : quand les enfants sont au lit ou de sortie).
  • Pas de téléphone sortie sur la table au restaurant quand on mange avec quelqu’un.
  • Si on sort son téléphone à la maison ou si on se met devant l’ordinateur, on explique aux personnes présentes ce qu’on va faire par politesse (ex : « je veux voir la météo de la semaine« , « je veux vérifier l’horaire de mon train » etc).

Comme toute passion ou habitude dévorante, il suffit dans un premier temps de reconnaître le problème puis de le corriger un peu tous les jours. Le changement, c’est maintenant ?

Le minimalisme

Le minimalisme apparaît dans les années 60 aux USA en réaction à ce qui se fait à l’époque : l’expressionisme abstrait (Rothko par exemple, pour ce que je connais) et le pop art (Warhol et Oldenburg).

L’expressionnisme abstrait est la mise en valeur de la couleur comme matière avec deux courants en son sein : l’action painting et le colorfield painting.

Jackons Pollock représente plus particulièrement l’action painting. Voir ce site interactif pour comprendre ce qu’est l’action painting (bouger avec votre souris et cliquez pour changer de couleur).

Le courant colorfield painting est incarné par de nombreux artistes. J’ai découvert Mark Rothko il y a de cela quelques année et il représente parfaitement ce style.

Rothko

Le pop art s’intéresse aux objets ordinaires et à la puissance de l’image dans la société moderne et se sert de la culture populaire dans ses oeuvres. Le peintre anglais Hamilton donne la définition suivante : “ Populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, spirituel, sexy, plein d’astuces, fascinant et qui rapporte gros.” Son représentant le plus connu est Andy Warhol.

Andy Warhol

Mais je m’égare…

Ainsi donc le minimalisme émerge de cette débauche de couleurs et de produits de masse.

Tout commence avec Ad Reinhardt, peintre abstrait, qui radicalisa son travail au début des années 50 : il utilise une couleur par toile, puis de façon encore plus radicale, il n’utilisera qu’une peinture sombre, proche du noir.

Deux plasticiens pionniers, Robert Morris et Donald Judd, empruntent également une voie minimaliste dans leurs créations. Ils travaillent sur les processus qui constituent l’oeuvre elle-même, emploient des matériaux non nobles et développent une poétique de l’espace. Notre perception des objets est liée à son espace environnant : l’objet révèle l’espace et l’espace met en valeur l’objet.

Dans le même temps, Ludwig Mies van der Rohe, architecte allemand exerçant aux USA après la deuxième guerre mondiale, introduit de nouveaux concepts architecturaux : espaces neutres, architecture fine et élancée, structures des bâtiments visibles, l’intérieur est aussi important que l’extérieur, voir indissociable. C’est lui qui reprend et popularise les phrases “less is more”, moins est plus, et “God is in the details”, Dieu est dans les détails.

Il faut rajouter encore le peintre Franck Stella et le plasticien Carl Andre.

Peinture, sculpture, design… le minimalisme s’attache à la simplicité des formes et des couleurs. Simplicité que l’on peut ériger en art de vivre.

Un environnement sobre est plus sain et aide à la concentration pour mieux travailler.

Le minimalisme est un moyen de vivre mieux en vivant avec moins, dans un monde épuré avec moins d’objets, moins de distraction, moins de consommation et moins d’engagements. Il faut se débarrasser du superflu pour faire de la place à ce que l’on aime, à nos priorités dans la vie.

Ce n’est pas la recherche du vide mais la remise en ordre et le contrôle de sa vie. C’est se rapprocher de ce que l’on est vraiment et de ce qui est important pour nous, en évitant de se laisser encombrer par le superflu, qu’il s’agisse de matériel ou d’immatériel.

J’espère que cette présentation vous aura aider à comprendre ce qu’est le minimalisme et que certaines idées vous séduiront.